Au moment même où Cognac s’apprête à recevoir le label Ville d’Art et d’Histoire, on passerait au bulldozer la magnifique piscine d’été, sa pataugeoire sous les arbres, son plongeoir de 6 mètres, son bassin de 50 mètres et son snack si pratique. Je ne peux pas le croire !
Qu‘il faille rénover cette piscine, refaire un bassin d’hiver pour les enfants, les clubs, les compétitions, bien sûr mais dans l’esprit d’un Agenda 21 dont s’enorgueillit la ville de Cognac, et du développement durable. Ou alors durable n’est plus qu’un mot mensonger, un de plus aujourd’hui... Et le fossé s’agrandira entre les cognaçais et leurs élus ? Je ne peux pas le croire !
On imposerait une solution unique sans étudier les autres solutions possibles ? A l’heure où les syndicalistes, et il y en avait beaucoup dans la salle le 29 novembre, ont le droit de commander une contre-expertise par leur Comité d’Entreprise, quand leur employeur veut déclencher un plan social. Il y aurait moins de démocratie à Cognac que dans une entreprise normale ? L’image de Cognac en serait très abîmée. Je ne peux pas le croire !
Un ami architecte, compétent sur ces questions et que j’ai consulté, m’a écrit : « Michel, une étude de faisabilité envisageant plusieurs scénarios (et il y en a au moins 3) , est toujours une bonne méthode, très couramment pratiquée ; on fait toujours au final des économies substantielles, l'équipe de maîtrise d'oeuvre est ainsi réellement investie dans le programme et s'engage sur l’enveloppe prévue. Le gain de temps (pas de marche arrière liée a un programme mal ficelé et coûteux pour la Maitrise d’ouvrage) et d'argent est certain. » Cela, je peux le croire.
Je pense que le bon sens et la démocratie vont triompher et que les cognaçais vont être appelés à élaborer avec les techniciens et leurs élus, les différentes solutions envisageables et leurs incidences financières et qu’un référendum populaire, (prévu à la page 24 dans l’accord PS- EELV) viendra clôturer intelligemment ce malentendu et nos immenses inquiétudes.