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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 00:39

Soirée énorme à Thors au bord de l'étang ce samedi 11 août à 22 heures. Plus de mille personnes de tous âges pour écouter les Binuchards. Imaginez un mélange de Malicorne et Tri Yann pour les mélodies, Renaud pour le drapeau noir et André Pacher ce génial poète et chanteur fondateur de l'UPCP pour l'hommage au pays natal, vous aurez une petite idée de l'ambiance de feu que mettent Binuche et ses trois musiciens.

Goulebeneze est de retour par la langue et par l'humour, l'auto-dérision si typique des charentais. Le ton est paillard et l'anarchisme doux, à la mode saintongeaise. "Saintonge blues", "Du cananbis dans mon maïs", "Les baignassoutes" (les touristes), "Ces petits culs", les morceaux défilent dans une ambiance d'enfer, les cagouilles sont à l'honneur par une chanson qui les savoure... et toute la jeunesse devant la scène reprend le geste des Binuchards pour saluer les cagouilles, les doigts repliés mais l'index et le petit doigt levés.

Bertrand Royer mon ami cognaçais, devenu maire-adjoint de Poitiers et conseiller général de la Vienne, qui nous a quittés trop tôt, aurait beaucoup aimé tant la musique celtique renaissante depuis 1968 lui était chère sans parler de l'appel à la dignité ("Lève toi"), à la révolte et à la fraternité ("Quel est le sang ?").

Du rock celtique saintongeais qui reconnaît son influence bretonne ("J'aime la Bretagne qui m'a sauvé la vie") ! Douze ans de chansons et déjà 8 CD d'enregistrés. Le stand est dévalisé en moins d'un quart d'heure. Longue vie aux binuchards qui célèbrent si bien leur pays ("Viens voir ma région de France","L'Hermione"). Et merci à Gérard, cet autre ami cognaçais si imprégné de musique qui m'a conseillé d'aller les découvrir.

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 08:35

Faire une nouvelle ville à partir de ce qui est déjà une agglomération urbaine dans sa continuité bien réelle, c’est à la fois possible et nécessaire. Au bout de dix années de reconnaissance mutuelle et de négociation, après un vote massif de la population, Dunkerque (45000 habitants) et Grande Synthe (12000) se sont mariés en 2011, devenant une agglomération plus forte et mieux reconnue. Pourquoi pas Cognac et Chateaubernard, notre ville en déclin à bien des égards et une commune plus ancienne historiquement mais devenue peu à peu périphérie de sa grande voisine.

Comparons les avantages et les inconvénients en commençant par les atouts d'un tel mariage.

- La nouvelle commune fusionnée passe de moins de 20 000 habitants à 24 000 et commence à faire jeu égal avec sa voisine Saintes.

- Les budgets municipaux en sont changés et les dotations de l'Etat revigorées.

- La capacité de résistance aux décisions défavorables de l'Etat augmente dans le domaine scolaire et des équipements en général.

- L'unité urbaine plutôt chaotique actuelle peut retrouver une grande cohérence dans la diversité de l'occupation de ses sols. La même commune dispose alors de nombreuses zones industrielles, artisanales et commerciales au Nord et au Sud, d'une base aérienne qui porte déjà les 2 noms, d'hôtels très variés en gamme et en situation géographique et de sites naturels particulièrement riches, vallée de la Charente, vallée de l'Antenne, falaises de l'Echassier, ruisseau des Corbières et embouchure de la Soloire sans oublier le Parc François 1er et le Bois du Portail, deux dolmens, etc.

- Loin de se faire concurrence, si l'affaire est bien conduite en prenant son temps, les publics des activités culturelles, artistiques, sportives et associatives en général se multiplient ; de nombreux exemples l’ont déjà prouvé et le mélange est en cours.

On me dira que c'est diminuer le nombre total des conseillers municipaux bien sûr, mais grâce à la démocratie en plein essor des conseils de quartier, cela ne serait pas autre chose que quelques places perdues sur des cartes de visite et regagnées dans des engagements plus efficaces sur tous les autres terrains. Surtout si on y ajoute la consultation systématique des citoyens sur les grandes options d'aménagement, au lieu de "bricoler" chacun dans son coin. C'est d'ailleurs ce que tente de faire la Communauté de communes, handicapée par son absence de légitimité démocratique directe. 

On connaît déjà Buda-Pest, Matha-Marestay, Cherves-Richemont, pourquoi pas Cognac-Chateaubernard ? Faire de deux villes plutôt stagnantes voire en déclin, une seule ville plus grande, mieux organisée, plus attractive à l'avenir prometteur. L'affaire mérite réflexion si l'on sait que gouverner c'est prévoir. Et voir loin dans un avenir qui sera très différent d'aujourd'hui, avec d’énormes contraintes écologiques notamment sur les transports, les énergies, la biodiversité, l’habitat.

Oser emprunter un chemin nouveau et rassembleur, dans l'esprit de Jean Monnet ?

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 20:22

Quelle leçon que ces deux anciens/nes, un homme de 102 ans et une femme de 104 ans, ce soir sur France 2 au 20 heures. Lui, il raconte avant tout le Front Populaire et la liesse des salariés/es dont le salaire avait doublé : "vous vous rendez compte, on dansait dans les usines" !

Elle, elle raconte le combat de la condition féminine et l'importance de ne jamais baisser les bras, de s'adapter à l'époque. Vivre et se battre pour mieux vivre !

 

Un peu avant sur Canal Plus, deux jeunots de 90 ans passés, Edgar Morin (90 ans depuis 8 jours) et Stéphane Essel (depuis trois ans) révélaient le secret de leur jouvence, la joie de vivre et l'indignation entrelacées. La tentative ambitieuse et modeste d'être utile à l'amélioration de la condition humaine lors de son passage sur notre petite planète. Revigorant !

 

Vivent les vieux et bravo aux jeunes qui se lèvent de partout pour marcher sur leurs traces.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 18:47

La révolution est de retour. Pléonasme disent les astronomes. On la croyait disparue, Dany l'avait tant aimée, Moustaki l'avait tant chantée (C'est elle que l'on matraque, que l'on poursuit, que l'on traque,...). Et puis plus rien ! De vagues souvenirs morbides, Staline, Pol Pot, Khomeiny, avaient effacé jusqu'à son nom.

 

Il y a quelques mois, avec un certain flair, Jean-Luc Mélenchon a lancé le projet de révolution citoyenne. Les deux mots flambaient bien, mais irréellement dans cette France recroquevillée autour du CAC 40 en plein essor et des morts dans la rue. Pourtant le cours de l'histoire - qui comme chacun sait n'a pas de maître - lui a donné raison. Pas ici bien sûr, mais pas très loin d'ici et chacun se dit : " et nous alors ? "

Trop c'est trop. "Quand c'est insupportable, on ne supporte plus", affichait la une du journal Action en mai 68. Stéphane Hessel y est allé lui aussi de sa juvénile indignation, son caillou dans l'eau a touché des millions de gens. Un feu couverait-il sous la cendre ?

 

De l'autre côté de Mare Nostrum, à force d'être martyrisé, comme l'écrivait André Benedetto en 1969 :  " Et tout d'un coup, le peuple se redresse et c'est une formidable envie de vivre qui s'empare de lui ; alors l'exaltation se propage sur les réseaux, et les enfants discutent de l'avenir du monde". Par delà la poésie visionnaire, un vent chaud et doux souffle du Sud.

 

Ici chez nous, des hommes soi-disant politiques osent parler de l'intérêt général, alors que cinq millions de personnes sont sans emploi et un million sans logement ! Drôle de général, celui de la honte assurément. Un vent chaud et doux souffle du Sud. Serait-ce elle qui s'approche ?

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 09:39

Encore une découverte de la richesse surprenante de la vie associative. Faite à Dunkerque, sur le port.

Dans dix ports de pêche en France, un hotel de très bonne qualité accueille depuis 1950 les gens de mer, les marins de la marine marchande, mais aussi tous les touristes depuis 2000, et ce pour des prix très raisonnables. Un restaurant fonctionne sur place et les chambres sont très spacieuses. 

Ils vous attendent à Dunkerque (quai du Risban), Boulogne quai Chanzy), Le Havre 44 rue Voltaire), Brest (quai de la Douane), Concarneau (rue du Port), Lorient (14 bd Louis Nail), La Rochelle (20 av du Gal de Gaulle), et Marseille(25 rue de Forbin).

Et ces hôtels sont associatifs. Le monde associatif, une vraie galaxie !

 

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 14:36

"Ce serait mal vieilir que de ne pas être révolté, de ne pas être curieux, de ne pas être gourmand" disait Bernard Gireaudeau qui vient de nous quitter après un combat exemplaire contre le cancer, cette maladie de l'ère industrielle de l'humanité.

 

Il y a un mois, deux cent cinquante personnes sont venues à Barbezieux de toute la Charente écouter le professeur Belpomme nous confirmer que 70% des cancers sont d'origine environnementale ! Et deux heures de débat passionné et passionnant ! 

 

Trois plus tôt, ils n'étaient que cinquante cinq à Cognac, tout n'est pas perdu !

 

L'enjeu de l'humanité est la désindustrialisation (à l'occidentale) des esprits, comme le dit Jean-Marie Pelt.

 

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 11:42

Vent de force six et rafales de pluie intermittentes. Des voitures bondées déversent leurs passagers , un car de Poitiers m’amène au pied de l’Encan, la bière des faucheurs d’OGM coule à flot, un orchestre swingue dans l’entrée, on s’embrasse de partout. Tant de péripéties à se raconter. Françoise (Coutant) est à la une de la Charente Libre. Pour un entretien tambour battant et exigeant pleine page sur la 3. Les félicitations pleuvent.

Déguster des huîtres juste sorties de l’eau, sur un blanc de Pays à l'étiquette "Royal", mais à prix coûtant ! Royal et Coutant ! Sic, vrai de vrai. L’amphi Michel Crépeau (clin d’oeil du pionnier) plein à craquer. Drapeaux, banderoles. Tous les âges.

José (Bové) à la rugueuse désobéissance civile, nous capte, il raconte son nième semis de maïs bio dans un champ fauché l’année précédente ; le commandant de gendarmerie le prévient de ce qu’il encourt... puis lui demande son tee-shirt des faucheurs d’OGM ! Et ce gendarme il est là aujourd’hui, il nous a rejoint , il est sur la liste de la Vienne où il se bat contre une nouvelle porcherie industrielle dévastatrice. Il monte sur la scène, c’est le délire !
Force de la légitimité, que ma génération a si bien promu, au delà des légalités de passage, timides ou hypocrites.

Cécile (Duflot), secrétaire nationale des Verts, flamboyante et drôle se déprend de la jeunesse que lui attribue Noël Mamère. Mais il a raison : Une nouvelle génération vient de prendre la barre, les anciens transmettent, c'est le bonheur.

Très attendu, accueilli sous les vivats Yannick (Jadot), à la voie qui enfle peu à peu - c’était peut-être cela l’effet Jaurès - tour à tour polémiste : « où est le projet d’une coalition de personnalités au service d’une ambition personnelle ?  » et pédagogue  sur les reconversions économiques que nos députés européens d’EE tentent de faire avancer au parlement de Strasbourg. Sur le fossé entre PME locales et le CAC40 prédateur.

Enfin Françoise, sobre et grave, concrète et prophétique : « nous ne renoncerons pas à notre projet » . Qu’elle détaille et dit calmement : « aujourd’hui, c’est à nous de faire l’histoire de ce pays ».

Un soixante-huitard enthousiaste, Dany et quelques autres, ont rallumé des flammes, ouvert des portes et su à nouveau rassembler pour faire renaître l’espoir. Le vent de l’histoire souffle ce soir sur La Rochelle. Il est minuit passé.

 

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 16:08
Hugues Sibille, ancien Délégué Interministériel à l'Économie Sociale, a récemment adressé une lettre aux dirigeants de cette Économie Sociale qui a pignon sur rue, pour leur dire tout l'intérêt de s'ouvrir à l'économie solidaire d'une part - seules quelques CRES sont devenues des CRESS - mais aussi au tout jeune Mouvement des Entrepreneurs Sociaux (MES).
Celui-ci ne s'intéresse plus de façon enfermante au viatique des 3 statuts autorisés pour faire partie de la famille, il s'intéresse bien plus aux valeurs et aux pratiques. Ce qui interpelle vivement cette économie sociale des grandes mutuelles et des grandes banques coopératives.
Je lui apporte ici mon soutien tant je plaide comme lui pour une économie sociale régénérée et régénérante. Une économie vivante et vivable qui se conjugue pour soi, pour nous et pour eux.


Avec la naissance de ce MES nouveau mais aussi avec l'essor constant de l'économie solidaire (elle aussi regroupée dans un autre M.E.S et ses douze régions, sans oublier le réseau REPAS et quelques autres), l'économie sociale installée et ses grands dirigeants (avec si peu de dirigeantes) est  devant un choix fondamental de son histoire :

- devenir un sédiment "très pur" de l'ère primaire bientôt recouvert par les générations suivantes jusqu'au quaternaire, c'est le choix de la fossilisation et je le crains beaucoup ; les dinosaures aussi étaient grands et forts... ils ont disparu, les petits mammifères ont survécu et grandi !

- soit se régénérer par incorporation des particules nouvelles et retour à l'esprit de coopération généralisée, c'est le choix du métissage et le re-développement ; les institutions les plus figées y perdront sans doute, comme le sont des moyens devenus des fins et qui se sclérosent en se refermant  ; mais les valeurs, les principes, les dynamiques, l'impact sociétal seront décuplés.

Une ESS élargie, tonique, ouverte, reconnaissant qu'elle est déjà souvent en dehors de ses clous statutaires ne cherchera plus un viatique liturgique pour AG endormies, où les grands techniciens simulent une démocratie de façade mais soutiendra des innovations partout, évaluées, vivantes et en rhizomes féconds pour des habitants informés et réconciliés avec leurs "coopératives" fussent-elles bancaires ou agricoles.
 
Ce que j'appelle une vraie maitrise d'usage plutôt que de la démocratie pseudo-participative médiatique. Et des entreprises sociales vraiment centrées sur leurs clients et leurs salariés par sur leur marge nette !
 
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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 14:42

"La Terre ne peut être considérée comme une simple ressource naturelle. La Terre est la maison de tous les êtres vivants. La Terre est la vie elle-même." On dirait un poème de Walt Whitman, mais c'est un texte de Evo Morales, le président indigène (il ne descend pas des conquérants espagnols) de la Bolivie qui écrit ce texte.
Et il conclut : "pour guérir Mère Terre, il est nécessaire de comprendre que sa maladie a un nom : le système capitaliste mondialisé, une façon de penser et de sentir, une façon de produire la richesse et la pauvreté, un mode de "développement" qui nous conduisent au bord de l'abîme. Afin de préserver la planète, la vie et l'espèce humaine, nous devons en finir avec le capitalisme."

Ce qui ne veut pas dire - à la mode communiste ancienne - en finir avec l'entreprise ! Mais en finir avec la dictature implacable et irresponsable du capital et des actionnaires sur les autres parties prenantes de toute entreprise et sans lesquelles elle ne peut fonctionner : les salariés (avec leur apport en "industrie" comme on disait autrefois), les clients, les sous-traitants, les collectivités et les Etats qui fournissent les équipements et les processus de formation, etc. et l'environnement bio-physique, apparemment gratuit mais si indispensable.

C'est cette distinction majeure, initiée par Patrick Viveret dès les années 90, qu'il faut faire comprendre à chacun.
Si l'humanité doit survivre et devenir plus humaine, cela passera par une coopération impérative entre tous les acteurs de notre petite planète. C'est pourquoi l'approche écologique est si utile, elle n'oppose pas, elle décloisonne et relie inlassablement les humains et les êtres vivants, les acteurs de la société mondiale et les institutions.

Edgar Morin a intitulé le tome 5 de sa Méthode (Seuil) l'humanité de l'Humanité. Le seul but qui vaille. Bonne et heureuse année 2010 à tous les humains.

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 18:37
Moi qui ai connu le désert culturel cognaçais dans les années 70 avec moins de 4% du budget à la culture - j'avais fait longuement l'analyse comparative avec Saintes qui culminait déjà à 8% - et qui ai contribué avec d'autres à commencer de le remplir (cinéclub de La Curieuse Bobine, librairie différente Le Texte Libre, café-restaurant coopératif Le Pas d'Côté avec ses chanteurs du samedi et précurseur du petit Ramoneur, festival de la Semaine de l'Image, etc. ), quel plaisir que d'écouter le bilan qu'a présenté le service du développement culturel de la Mairie, ce samedi 26 septembre 2009, dans la magnifique salle des Abattoirs.
_ Bravo aux créateurs et aux lanceurs d'initiatives présents ou partis sous d'autres cieux et à la mairie de différentes couleurs politiques qui les a enfin soutenus. Que ce dynamisme dure et se répande est mon plus grand souhait, partagé par tous j'en suis persuadé. Mais il y faut des étais de belle taille.

_ La culture ça n'est pas qu'une offre (le terme est un peu marketing, on peut aussi dire une palette...) ou des publics à trouver, entraîner ou soutenir, des artistes professionnels aux amateurs motivés, c'est aussi et sans doute d'abord un cadre qui donne envie de s'exprimer ou de rencontrer ceux qui le font. Ca n'est pas par hasard que nous avions inauguré la Semaine de l'Image 1980 en réouvrant les Récollets au public en présence de Francis Hardy juste arrivé à la mairie.
_ Le cadre, l'urbanisme, les sites et leur caractère, l'environnement et son histoire, son habitabilité jouent un rôle majeur dans la réussite d'un événement culturel et au niveau plus global d'une politique culturelle. Que de manifestations réussies au Château qui vit la naissance de François 1er !

_ C'est pourquoi des projets d'amélioration de la ville comme rendre les quais aux cognaçais et aux touristes (qu'amorce la fête du Cognac), recréer le lien historique et piéton entre St Jacques et le vieux Cognac par une passerelle audacieuse et moderne (Bordeaux vient de le faire) sont à la hauteur des ambitions d'une ville qui vient de donner le feu vert à un immense projet dans les chais Monnet. L'architecte Nicolas Boraud l'avait conseillé dès 2004 lors de l'exposition anticipatrice Patrimonium 2010 de l'association Cognac Patrimoine. 
_ Ce sont des atouts à mettre en oeuvre pour rendre la ville encore plus attrayante, redonner à la rue Grande sa vertu structurante et que l'enchantement renaisse pour le plaisir de tous. Du faubourg de la rive droite au prieuré de la rive gauche sur sa colline, retrouver le chemin compostellan depuis St Jacques à pied, en vélo, en fauteuil pour personne handicapé, délaisser une voie purement automobile et dangereuse et s'engager dans une liaison légère au dessus du fleuve pour prendre son temps et l'admirer...
_ Amplifier le retour au fleuve et le renouveau du quartier St Jacques qui s'amorce déjà légèrement.

- Un rendez-vous magique nous attend : en 2016, Cognac aura mille ans ! Citoyens, associations, élus, sachons être à la hauteur de cet événement.

 
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