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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 11:26

Version Margaret Thatcher, ça se dit TINA, "there is no alternative".

Version Jospin, ça se dit "les licenciements économiques (boursiers) on n'y peut rien".

Version mairie de Cognac, pour les deux magnifiques réservoirs d'eau du Breuil avec leurs voûtes en brique et collerette de pierre blanche, ou le grand pin maritime de l'école Saint-Jacques et son cerisier, ça se dit dit "on ne pouvait pas faire autrement".

Autrement, c'était le nom d'une grande revue qui a célébré nos entreprises de jeunesse ! Sénèque disait déjà il y a fort longtemps :"là où il y a une volonté, il y a un chemin". Et Jean Monnet lui répondit en écho quelques siècles plus tard : "une action est impossible tant qu'on ne l'a pas essayé."

Un certain François Hollande vient même d'être élu président de la république en faisant croire que le coeur du concept de gauche c'était justement de croire qu'on peut faire autrement...

En ayant au coeur le respect du passé légué par ceux qui nous ont précédé, avec un regard sachant apprécier la qualité esthétique de leur travail, aidés par des architectes ayant de l'imagination pour proposer des solutions audacieuses - comme l'ont fait les architectures romaine et arabe sachant marier la nature et la pierre - et une vrai volonté, les mots ville d'art et d'histoire peuvent ne pas être qu'un simple affichage et engendrer peu à peu des trésors pour le futur.

C'est d'abord le regard sur les choses qui permet de changer les choses, écrivait Pierre Bourdieu. Et qu'on ne me disent pas que c'est le comptable qui dirige la mairie, s'indigne le formidable maire de Barjac dans le film "Nos enfants nous accuseront"... C'est comme cela que les frères Boutinet ont osé dégager la salle capitulaire de Font douce puis la seconde salle de leur vieille demeure. Et que les arbres du boulevard Denfert-Rochereau ont pu ne pas être rasés en 1980 pour faire place aux voitures... et l'immeuble De Gironde non transformé en parking.

C'est tellement plus simple de couper un arbre m'a dit une vieille dame de St Jacques aussi indignée que moi : "comme ça, on n'a plus à s'en occuper". Vienne le temps des arbres en plastique et des individus clônés. Vous avez dit écologie ? Le changement, c'est maintenant ?


PS : je conseille à chacun/e - et surtout à celui qui se cache dans le blog de Sud-Ouest- derrière le pseudo Encelade - de lire le dernier livre du botaniste mondialement connu Francis Hallé "Du bon usage des arbres à l'intention des élus et des énarques". On y trouve toutes les références scientifiques sur les rapports positifs entre la diminution de la violence et la présence des arbres en milieu urbain, pas en Colombie ni chez les aborigènes !

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